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Fière, forte et libre, Olympe est une véritable working-girl. Chargée de communication pour une agence de marketing à Paris, elle est très investie dans son travail. Mais ses certitudes volent en éclats le jour où elle doit, pour l’un de ses clients, réaliser l’interview de Jonas, un agriculteur spécialisé en permaculture.
Quand leurs regards se croisent, elle a un flash : Jonas est l’homme avec lequel elle a passé la meilleure nuit de sa vie, trois ans plus tôt, dans une chambre d’hôtel, avant qu’il ne disparaisse au petit matin…
Tout les oppose. Olympe est une citadine très attachée à son indépendance et à sa carrière, Jonas refuse tout engagement. L’attraction entre eux est irrépressible. Incapables de lutter, ils concluent un pacte simple : hors de question de tomber amoureux !
Mais les meilleures règles ne sont-elles pas faites pour être transgressées ?
Au crépuscule de sa vie, on ne regrette que les choses qu’on n’a pas faites. Jamais le temps qu’on a passé avec les personnes qu’on aime.
« – Excusez-moi. Puis-je me joindre à vous ?
Je lève les yeux vers la voix féminine qui m’a sorti de mes pensées. Une femme brune se tient devant moi, un sourire aguicheur sur les lèvres. L’assurance dans ses iris noisette me déstabilise une seconde, mais je hoche la tête en signe d’assentiment. Elle se glisse sur la chaise en face de moi et me regarde d’un air songeur.
– Vous n’avez pas l’habitude de ce genre de bar, n’est-ce pas ?
– Ça se voit tant que ça ?
– Un ours brun ne paraîtrait pas plus déplacé dans un centre commercial, fait-elle en riant.
Je lui retourne un sourire amusé – elle m’a visiblement bien cerné – et je ne peux m’empêcher de remarquer la façon dont son visage s’est illuminé d’un éclat particulier. Elle est belle. Vraiment belle. Je l’avais bien sûr noté dès la première seconde où mes yeux se sont posés sur elle, mais il y a aussi autre chose qui me fascine chez elle. Quelque chose d’intrigant, qui laisse supposer une profondeur et une intensité derrière ses traits charmants.
– C’est la raison pour laquelle vous m’avez abordé ? demandé-je.
– Ça, et le fait que vous êtes le seul homme du bar à ne pas m’avoir reluquée.
– J’imagine que ça non plus, vous ne devez pas le rencontrer souvent.
Son sourire s’agrandit pour toute réponse. »